A propos de Murielle Cahen

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Avocat à la cour (Paris 5eme arrondissement) J'interviens principalement en droit de la propriété intellectuelle, droit des nouvelles technologies, droit civil & familial, droit pénal, droit de l'immobilier, droit du travail, droit de la consommation Consultation juridique en ligne - Réponse en 24/48h max. (€100 TTC) Titulaire du certificat de spécialisation en droit de l'informatique et droit de l'internet. Editrice du site web : Avocat Online depuis 1999. Droit de l'informatique, du logiciel et de l'Internet. Propriété intellectuelle, licence, presse, cession, transfert de technologie. droit d'auteur, des marques, négociation et arbitrage... Cabinet d'avocats à Paris. Droit internet et droit social, droit des affaires spécialisé dans les nouvelles technologies et lois internet...

Articles de Murielle Cahen:

Bail : signature du bail par le locataire

On me propose un loyer très cher. Puis-je l’accepter et tenter ensuite de faire réduire ?
Oui. Il suffit de saisir la commission départementale de conciliation, par lettre recommandée, dans les deux mois qui suivent la signature du contrat de location.
Vous devrez ensuite apporter la preuve que le loyer est trop élevé, comparé à ceux du voisinage. Si la commission vous donne tort, vous pourrez ensuite saisir le Tribunal d’instance dont dépend la maison ou l’ immeuble ou est situé l’appartement dont vous êtes devenu locataire.

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Immobilier : rôle du notaire

Pour établir un contrat de vente, suis–je obligé, en tant qu’acheteur, de faire appel au notaire du vendeur, alors que j’ai plus confiance dans le mien ?
Non. Vous avez également le droit d’employer les services de votre notaire habituel. Les honoraires seront alors partagés entre les deux notaires.

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Immobilier : promesse de vente

J’ai signé une promesse de vente pour acheter un appartement mais j’ai besoin d’un prêt en complément d’apport personnel. Le vendeur m’a obligé à écrire que je renonçais au bénéfice de la condition suspensive si je n’obtenais pas mon prêt. Les 10 % du prix de vente que j’ai déjà versés lui reviendront alors et je ne pourrais pas les récupérer. Avait–il le droit de me faire signer une telle clause  ?
Certainement pas ! Si vous n’obtenez pas votre prêt après avoir signé ce document, le vendeur sera forcé de vous rembourser les 10 % que vous avez versés en acompte… quitte à lui faire un procès.
En effet, la clause suspensive de restitution du dépôt en cas de non-obtention d’un prêt est considérée d’ »ordre public ». Cela signifie que, même si vous y renoncez par écrit (ce qui se fait souvent à l’insistance du vendeur), vous êtes censé ne pas y avoir renoncé.
Beaucoup de gens ignorent cette disposition de la loi et se font piéger par des vendeurs ou des agences dénués de scrupules.

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Immobilier : logement existant

Je vends actuellement ma maison de village. Le compromis de vente est prévu demain et soudain mon voisin ne veut plus que mes eaux pluviales soient déviées sur son toit. Il me dit que nous avons fait des modifications sur le tracé des eaux. Nous n’avons rien changé mais nous ne pouvons pas le prouver. Nous avons acheté cette maison en août 97 et nous l’avons entièrement rénovée. La situation de la maison est la suivante : d’un coté :
mitoyenneté avec la maison du dit voisin?
de l’autre : mitoyenneté avec son terrain (le terrain est en contrebas par rapport à ma maison).
Peut-il m’interdire l’accès à son toit ou à son terrain ? Si oui que puis-je faire ?

Si vous ne pouvez pas prouver que vous aviez le droit de dévier vos eaux pluviales sur son toit, vous risquez de perdre ce droit.
Cependant, d’après votre description du terrain, les eaux pluviales découleraient naturellement vers son terrain en contrebas, dans cette hypothèse, il ne peut pas s’y opposer, en effet l’article 640 du code civildispose :  » Les fonds inférieurs sont assujettis envers ceux qui sont plus élevés, à recevoir les eaux qui en découlent naturellement sans que la main de l’homme y ait contribué « .
Le risque principal serait de voir votre terrain inondé en partie par le fait que vos eaux ne sont plus déviées, dans ce cas, si le terrain n’est pas une habitation ni une cour, un jardin, un parc ou un enclos y attenant, l’article L.152-20 du Code Rural s’applique. Celui-ci dispose  » Tout propriétaire qui veut assainir son fonds par le drainage ou un autre mode d’assèchement peut, moyennant une juste et préalable indemnité, en conduire les eaux souterrainement ou à ciel ouvert à travers les propriétés qui séparent ce fonds d’un cours d’au ou de toute autre voie d’écoulement.  »

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