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Contenu d’un site : images, logo, vidéos…

Pour mes publicités, j’ai besoin de photos et j’indique à mes clients où se procurer les CD. Or, il va acheter un CD de 100 images pour en utiliser seulement quelques-unes (l’achat à l’unité est tellement cher qu’il a intérêt à acheter le CD). Comme j’ai envie de me constituer une base de donnée personnelle; j’ai imaginé la solution suivante :
– J’achète moi-même le CD qui intéresse mon client
– Je lui revends seulement les photos utiles, en faisant une marge dessus
– Je revends éventuellement d’autres photos (ou les mêmes) à d’autres clients.
Ai-je le droit de le faire ?

Tout dépend de la licence fournie avec les images. En général, les CD fournissant des images libres de droit, excluent toute utilisation commerciale des images, il ne s’agit que d’images destinées à l’usage des particuliers (sites Internet, carte de vœux, …) Cependant, certains CD destinés aux professionnels peuvent prévoir la possibilité d’utilisation commerciale des ces images. Dans toutes les hypothèses, l’utilisation que vous pourrez faire des ces images dépendra du contrat de licence du CD, sachant que si une utilisation commerciale n’est pas prévue, elle est interdite, car seules sont autorisées les utilisations expressément prévues par la licence.

J’ai une amie qui va illustrer par ses dessins, certaines des pages de mon site web. Nous trouvons nécessaire que ces œuvres soient protégées, un minimum soit-il. En effet, il est désagréable de voir un individu revendiquer la propriété de ses propres créations. Mais cela dit, mon site web n’est pas un site à grande influence, et mon amie ne désire pas tirer un profit quelconque de ses dessins. Simplement de pas voir quelqu’un les revendiquer comme siens, et les utiliser en conséquence. J’aimerais donc savoir s’il y a des copyrights à déposer quelque part, ou juste annoter en bas de page, la mention (c) et le nom de l’artiste ? Que dois-je faire de façon pratique ?

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POUR ALLER PLUS LOIN


Copier de la musique sur Internet est-il un délit ?
La légalité du Fightpod ?
L’exception de copie privée
Le logiciel Deezer

 

 

Contenu d’un site : musique

Peut-on diffuser librement (ou proposer au téléchargement) sur sa propre page web, des extraits musicaux d’artistes actuels, dans le seul but de faire découvrir ? Les extraits en questions seraient enregistres par moi-même, inférieurs à 50 secondes, de qualité médiocre, et avec toutes les références, copyrights, sur la page. Ai-je besoin d’une autorisation ?
Il n’existe pas a proprement parler d’exception de courte citation en matière d’œuvre musicale. D’où en principe le fait que les extraits musicaux quelle que soit leur durée sont soumis a autorisation des ayant-droit (auteur, interprète, producteur, éditeur…). De surcroît, la mauvaise qualité des extraits peut être considérée (et a déjà été considérée par les tribunaux) comme une atteinte au droit moral de l’auteur. Le fait de placer les mentions de copyright sur la page de diffusion n’est pas une dispense valable. D’autant que la bonne foi n’est pas une cause d’exonération de la contrefaçon. La seule solution en théorie est de demander et d’obtenir les autorisations de reproduction partielle et de représentation.
Dans un jugement rendu le 15 mai 2002, le TGI de Paris a du trancher sur le problème de l’application de l’exception de courte citation en matière d’œuvres musicales. Les sociétés NRJ et CHÉRIE FM créèrent les sites internet www.nrj.fr et www.cheriefm.fr sur lesquels était proposé l’écoute d’extraits musicaux, sans avoir sollicité une autorisation préalable auprès des producteurs de ces extraits musicaux. Les juges estiment aussi que des extraits d’une durée de 30 secondes ne peuvent être considérés comme brefs au regard de la durée moyenne des phonogrammes en cause qui est de l’ordre de 3 minutes.

Est-ce que je peux diffuser un œuvre musicale sur mon site ?

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POUR ALLER PLUS LOIN

Contenu d’un site web :Oeuvres protégées

En effectuant une veille sur les moteurs je me suis aperçu qu’un de mes concurrents a en fait copié des pages html de notre ancien site Internet sur son serveur, il a ensuite changé les metas en mettant le nom de son site à la place du notre puis il a référencé les pages dans les moteurs afin de ressortir avant nous. Puis je faire quelque chose ?
Face à ce type de problème, tout est question de preuve. Il est impératif de démontrer que les pages du concurrent sont bien la reproduction servile des pages de l’ancien site moins les éléments de  » personnalisation « . Pour ce faire, il est recommandé de faire dresser un constat d’huissier spécialisé dans la lecture du code HTML. A défaut, il convient de s’adresser aux agents assermentés de l’Agence Pour la Protection des Programmes (APP), habitués de ce type d’intervention. S’il y a reproduction, il faut poursuivre soit sur le fondement de la contrefaçon si les pages sont protégeables au titre du droit d’auteur, soit sur la base de la responsabilité civile pour concurrence déloyale.
Par exemple, dans un jugement du 30 octobre 2009, le Tribunal de commerce de Paris condamne pour contrefaçon, parasitisme et concurrence déloyale, un site internet qui avait reproduit presque à l’identique le contenu d’un site concurrent. Les juges affirment qu’un site est une œuvre de l’esprit bénéficiant de la protection du droit d’auteur. Pour apprécier son éventuelle contrefaçon, ils apprécient dès lors l’existence ou non de ressemblances appréhendables par un consommateur d’attention moyenne.

Je désire savoir s’il est possible de protéger, une nouvelle « idée » de site.
Et si oui, comment ?

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POUR ALLER PLUS LOIN

Droits et recours en cas de contrefaçon de votre site web

1er arrêt de la cour de cassation portant sur les noms de domaine

Conflits internationaux de noms de domaine

Le Décret du 6 Février 2007 relatif à l’attribution des noms de domaine

la protection des noms de domaine

Protection d’un nom de domaine

Je veux créer une boutique et un site Internet en même temps, qui commercialiseront des objets d’artisanat d’art très divers L’enseigne choisie est « XYZ » pour la boutique, et le nom de domaine, qui m’appartient déjà, « xyz.com ». Le site Internet est destine à l’exportation et se décline en plusieurs langues, mais n’est pas encore en ligne. D’après mes premières recherches, plusieurs enseignes et plusieurs marques « XYZ » existent déjà, mais aucune sur Internet puisque je suis propriétaire du nom de domaine en .com, et que les autres extensions sont libres. Par exemple il existe une marque en classe 29 (alimentaire) et une en classe 33 (boissons alcoolisées), un détaillant d’équipement de la maison à Limoges et un fabricant de produits de toilette a Marseille à cette enseigne. Il existe aussi des enseignes proches de « XYZ » avec un mot en plus.
Que faut-il que je fasse pour me protéger ?

Il faut avant tout savoir que si Internet est un support nouveau, en matière de commerce il ne s’agit que d’un canal de distribution supplémentaire. Donc, le fait que les commerces existants n’y soient pas encore ne permet pas de faire tout et n’importe quoi, d’autant plus que son rayonnement est mondial ! En l’espèce, la dénomination choisie est antériorisée par des signes distinctifs divers tels que dénominations sociales, enseignes et marques. Toutefois, les enseignes sont traditionnellement créatrices de droits dans un rayon local sauf notoriété particulière qu’il convient de démontrer. Quant aux marques, elles sont déposées dans des classes spécifiques. A présent, il faut savoir si ces classes correspondent aux produits ou services qui seront proposés dans cette boutique et sur le site. Dans ce cas, il serait risqué de commencer l’exploitation et la communication sans obtenir un accord de coexistence avec les titulaires. Il faudra ensuite examiner très attentivement les antériorités partielles qui sont susceptibles de constituer des obstacles en cas de risque de confusion pour la clientèle. Toutefois, si la coexistence est obtenue, le site peut exister sous le nom de domaine et il appartient aux suivants de faire leur place sur le réseau au moyen des autres extensions qui existent…à moins de tout réserver dans l’intervalle pour sécuriser le périmètre de protection. Pour garantir la mise en place d’un tel projet, il serait en conséquence recommandé de faire appel à un avocat.

Est ce qu’un nom de domaine a une antériorité sur une marque déposée à l’INPI?
J’ai déposé sur le net et à l’INPI une marque dans la classe assurance.
Je suis contacté pour une éventuelle contrefaçon par une société d’assurance au motif qu’il y a similitude, imitation, utilisation d’un nom à l’envers !
Cette société a déposé son nom de domaine après moi et sa marque avant moi.

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